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Histoire du quotidien Le Télégramme de Brest

Publié le 6 Mai 2011 par Genghis Khan in Histoire

Le Télégramme de Brest a bientôt 70 ans. Retrouvez l'historique du journal emblématique de la Bretagne, avec ses débuts difficiles, son essor durant les 30 glorieuses jusqu’à sa métamorphose en holding de communication d'aujourd'hui.

La naissance dans la résistance

Journal issu de la résistance comme tant d'autres, Le Télégramme de Brest et de l’Ouest (c'est alors son titre) remplace la défunte "Dépêche de Brest" en septembre 1944. C'est un journal républicain, et profondément laïc.

Les débuts sont particulièrement compliqués. Dans un pays en reconstruction et qui subit de plein fouet une pénurie généralisée, l'approvisionnement en papier s'avère très aléatoire.

Le Télégramme de Brest tire alors à 80000 exemplaires sur tout le Finistère. Il est vendu au prix de 1,50 franc. Le journal crée au fur à mesure des éditions dans les départements avoisinants.

De 1950 à 1970 : l'explosion

Dans les années 1950, le journal breton possède huit à douze pages, et compte sept éditions.

Il est diffusé à la hauteur de 110000 exemplaires.

Des éditions et des rédactions locales voient le jour à Saint-Brieuc et à Vannes.

En 1965, le journal offre ses premières pages en couleur. Au début des années 70, plus de 500 personnes travaillent pour le quotidien breton. Le journal tire à 134000 exemplaires. Sous la houlette de Jean-Pierre Coudurier, il connaît un vrai essor, soutenu par le système du portage à domicile qui fidélise le lecteur breton.

1980-2000 : Savoir s'adapter !

A la fin des années 80, Le Télégramme emploie 550 salariés et tire à 176000 exemplaires. Le quotidien régional diversifie son offre, avec le lancement de suppléments TV ou sport. Le Télégramme lance même sa radio privée, Radiogram, aujourd'hui disparue.

En 1995, Le Télégramme emploie plus de 600 personnes et tire à 195000 exemplaires.

En 2002, le numero 1 des journaux de Bretagne sort sa nouvelle formule et vend 200000 journaux chaque jour.

Jean-Pierre Coudurier décède, sans pouvoir voir la mise en place de la nouvelle formule, et Edouard Coudurier prend la succession.

Et maintenant ?

En 2008, le Telegramme subit un nouveau lifting. Le journal d'information sur la Bretagne est devenu un holding baptisé "Groupe Télégramme", et désormais, compte 18 éditions sur l'ensemble de la région.

Le Groupe Télégramme emploie désormais près de 1000 salariés, dont 300 journalistes.

En 2007, il participe (en tant qu'actionnaire majoritaire) au lancement de "RégionsJob", et d’un nouveau mensuel économique "Le Journal des Entreprises" consacré au domaine des PME-PMI.

Son chiffre d'affaires est aujourd'hui de 130 millions d’euros.

Press Room - Topeka Capital Journal - 18 September 2008
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